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Proton dévoile son Observatoire du Dark Web

Proton et dark web

Proton lance son Observatoire des violations de données pour révéler l’ampleur des fuites sur le Dark Web. Cette initiative inédite met en lumière la cybercriminalité et offre aux entreprises des outils concrets pour se protéger.

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L’entreprise suisse Proton, connue pour ses services sécurisés comme Proton Mail et Proton VPN, lance un Observatoire inédit des violations de données. Sa mission : rendre visibles les fuites de données qui circulent sur le Dark Web et offrir un aperçu concret de l’ampleur de la cybercriminalité mondiale.

Un miroir inédit sur les activités du Dark Web

Jusqu’ici, la plupart des études en cybersécurité reposaient sur les déclarations d’entreprises victimes d’attaques, souvent partielles ou anonymisées. Proton prend le contre-pied ! Son nouvel Observatoire s’appuie sur les données collectées directement au cœur du Dark Web, là où les cybercriminels échangent et monnayent les informations volées.

Le premier rapport de 2025 fait déjà froid dans le dos. 794 incidents recensés exposent plus de 306 millions de données personnelles. À terme, la plateforme sera actualisée quasi en temps réel. C’est une première dans le secteur. Elle publiera ainsi les violations détectées même lorsque les entreprises concernées ne les ont pas rendues publiques.

Proton et dark web

Radiographie des fuites de 2025 : le commerce de détail en ligne de mire

Proton dresse un panorama inquiétant des secteurs les plus touchés. Les PME représentent à elles seules près de 70 % des violations observées, avec une vulnérabilité marquée pour les structures de moins de 250 employés. Le commerce de détail et de gros arrive en tête (25,4 % des incidents). Il est suivi de la technologie (15 %) et des médias et divertissement (11 %).

Les données compromises révèlent l’étendue du problème : adresses e-mail (100 % des cas), noms (90 %), numéros de téléphone (72 %) et mots de passe (près d’1 sur 2). Deux cas emblématiques frappent la France : Intersport et Free. Le premier a vu fuiter des informations clients exploitables pour des campagnes de phishing. Le second a subi une fuite massive qui touche 19 millions d’abonnés, dont plus de 5 millions d’IBAN. « Notre mission est simple : rendre visibles les violations invisibles », explique Eamonn Maguire, Head of AI & Machine Learning chez Proton.

Proton et dark web

Transparence et protection : le pari responsable de Proton

L’Observatoire se distingue par sa méthodologie. Il exclut les bases de données agrégées souvent revendues en bloc sur le Dark Web pour se concentrer sur les fuites issues d’une source unique identifiable. Avec ces signalements dans une veille continue, Proton espère alerter les entreprises avant même qu’elles n’aient conscience de la faille. L’initiative s’appuie sur un partenariat avec Constella Intelligence pour détecter les nouvelles expositions et contacter directement les organisations concernées avant publication.

En parallèle, Proton mise sur son écosystème de sécurité : Proton Pass. Ce dernier génère des alias e-mail et gère les codes 2FA, ou encore les alertes automatiques en cas de compromission d’identifiants. « Recevoir une alerte rapide peut faire la différence entre un compte piraté et un compte sauvé », insiste Maguire. Par cette démarche, Proton ne se contente pas de cartographier la cybercriminalité : il ambitionne de rendre le Dark Web un peu moins opaque et de redonner aux internautes le contrôle de leurs données.

Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.