Les attaques DDoS n’ont de cesse de s’intensifier, atteignant de nouveaux sommets en 2024 avec un pic stupéfiant de 5,6 Tbps. Ce phénomène met à rude épreuve les serveurs et les infrastructures réseau, les poussant à leurs limites. L’ampleur croissante de ces attaques, telle que rapportée par plusieurs observateurs, est en partie due à des intentions géopolitiques, les assaillants cherchant à perturber des services critiques dans divers secteurs.
Un défi technique de taille pour les professionnels de l’internet
Cloudflare, acteur majeur en matière de sécurité web, a récemment fait état de plusieurs événements marquants, dont des offensives DDoS d’une ampleur inédite. Parmi les récits marquants, des organisations clés du domaine événementiel ont été fortement ciblées, recensant une part significative de leur trafic détourné ou saturé par ces menaces.
L’épisode du 29 octobre 2024, où une attaque a atteint 398 millions de requêtes par seconde, a posé une réelle menace pour les professionnels de l’internet. La méthode d’attaque dite « HTTP/2 Rapid » est au cœur de cette perturbation incroyable. Pour les équipes techniques, chaque sollicitation de service en période d’attaque devient un exercice de survie : il s’agit d’assurer la continuité du service tout en gérant un flot de requêtes malveillantes sans précédent.
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Les stratégies de protection : une nécessité face à l’essor des attaques DDoS
Face à la montée fulgurante des menaces DDoS, des solutions de défense robustes sont devenues inévitables. Cloudflare et Google Cloud ont tous deux été en première ligne dans le déploiement de stratégies de cyber-sécurité, comme l’utilisation de services CDN renforcés et l’implémentation de solutions spécifiques pour différencier le trafic légitime du trafic malveillant. Avec la prolifération des outils de piratage et une augmentation des attaques à motivation géopolitique, les enjeux n’ont jamais été aussi élevés pour les acteurs du web qui doivent sans cesse repenser leurs lignes de défense.