Ransomware et smart cities, un duo inquiétant pour la cybersécurité mondiale en 2025. L’événement SecON & EgiSec tente d’apporter des réponses.
L’idée des smart cities semble pratique, jusqu’à ce qu’une attaque ransomware paralyse tout. Imaginez une ville où tout est connecté, des feux de signalisation aux hôpitaux, en passant par les systèmes d’énergie. Cependant, cette praticité s’accompagne de vulnérabilités technologiques majeures. Les experts réunis au SecON & EgiSec 2025 en Corée du Sud se penchent sur cet enjeu crucial.
SecOn EgiSec : le rendez-vous mondial pour la cybersécurité
Le SecON & EgiSec 2025, la plus grande exposition de sécurité en Asie, rassemble les meilleurs experts mondiaux. L’objectif ? Trouver des solutions aux cybermenaces croissantes. Cette année, l’accent est mis sur la sécurité des smart cities, les systèmes alimentés par l’IA et la protection des infrastructures critiques. En plus de présenter les dernières innovations, cette plateforme favorise la coopération internationale. La Corée du Sud, avec ses résultats exemplaires en cybersécurité, offre un cadre idéal pour échanger sur les meilleures pratiques.
Quand les ransomwares ciblent les smart cities
Les entreprises et les entités internationales ont été longtemps les cibles de prédilection des ransomwares. Désormais, ces fléaux visent les infrastructures critiques des smart cities telles que les systèmes connectés comme l’énergie, le transport ou la santé. En 2024, les cybercriminels ont généré plus de 459,8 millions de dollars grâce à ces opérations, selon les experts du SecON & EgiSec.
En outre, l’émergence du Ransomware-as-a-Service (RaaS) facilite l’accès à ces outils pour des groupes peu expérimentés. Cela amplifie la fréquence et l’ampleur des cyberattaques : arrêt des services publics, perte de données sensibles et coûts économiques colossaux. Un exemple marquant reste les tensions géopolitiques, comme le conflit Russie-Ukraine, ajoutant une couche supplémentaire d’inquiétude. Ces menaces ne concernent plus seulement la cybersécurité, mais aussi la sécurité nationale.
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Smart cities, entre opportunités et risques
Les smart cities promettent un avenir plus efficace et durable, mais introduisent également de nouvelles vulnérabilités. Les systèmes d’IoT (Internet des Objets) et les infrastructures cloud offrent aux cybercriminels de multiples points d’entrée. Une attaque ciblant ces systèmes pourrait paralyser une ville entière.
En 2025, l’architecture Zero Trust devient une stratégie incontournable pour renforcer la sécurité. Pour leur part, les experts du SecON & EgiSec présentent des technologies innovantes pour renforcer la résilience des infrastructures urbaines. Ces solutions intègrent des systèmes de surveillance basés sur l’IA et des pratiques de codage sécurisées.
Toutefois, le rôle de l’IA dans les smart cities reste ambigu. Cette technologie aide à détecter les menaces, mais peut aussi être exploitée par des hackers. Les experts insistent sur la nécessité d’adopter une approche Secure by Design pour limiter ces risques. En Corée du Sud, pionnière dans la cybersécurité, des initiatives comme la loi fondamentale sur l’IA visent à réglementer l’usage éthique de ces technologies. Un modèle d’inspiration pour d’autres nations confrontées aux mêmes défis.