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« C’est la pagaille complète » : des hackers prennent en otage des aéroports européens

Aéroports européens paralysés par des hackers

Plusieurs grands aéroports européens sont la cible d’une cyberattaque massive. Et elle est en train de semer le chaos. Des passagers bloqués sur place parlent d’une « pagaille complète ».

Le mode d’emploi : la prise d’otage numérique

D’après les premières infos, c’est une attaque par rançongiciel. Les pirates ont réussi à s’infiltrer dans les réseaux des aéroports et à chiffrer les données des serveurs.

Et pour donner la clé qui déverrouille tout, ils demandent une rançon de plusieurs millions d’euros. En attendant, tous les systèmes qui dépendent de ces serveurs sont à l’arrêt. Et le personnel est obligé de revenir à des méthodes manuelles, dignes du siècle dernier.

Les conséquences : retards, annulations et chaos

Pour les passagers, les conséquences sont immédiates. Les panneaux d’affichage sont noirs. Le personnel doit crier les infos dans les halls. Les bornes d’enregistrement sont hors service, ce qui crée des files d’attente interminables.

La gestion des bagages, qui est ultra informatisée, est aussi touchée. Et cela implique des risques de pertes et de retards de livraison. Des dizaines de vols sont déjà en retard, et les premières annulations commencent à tomber.

Plus qu’un aéroport, toute une chaîne est touchée

Ce qui rend cette attaque si grave, c’est qu’elle ne touche pas qu’un seul bâtiment. Un aéroport, c’est un « système de systèmes ». Des dizaines d’acteurs y sont connectés : les compagnies aériennes, le contrôle du trafic aérien, la logistique, la police

En paralysant l’aéroport, les hackers ne perturbent pas juste un lieu. Ils perturbent toute la chaîne. Et par un effet domino, ça pourrait avoir un impact sur tout le ciel européen.

Le maillon faible : des systèmes vieillissants et interconnectés

Cette attaque met en lumière la fragilité de nos infrastructures. Les systèmes informatiques des aéroports, c’est souvent un patchwork de technologies. Du très moderne, et du très vieux. Et cette complexité crée des failles que les pirates adorent exploiter. Et comme tout est connecté, une seule petite brèche dans un système jugé pas très important peut servir de porte d’entrée pour atteindre le cœur du réacteur.

Une course contre la montre est engagée

Pendant que les passagers patientent, une bataille invisible se joue en coulisses. Les équipes de cybersécurité des aéroports, aidées par les agences nationales, sont dans une course contre la montre. Leur mission est double : essayer de restaurer les systèmes à partir de sauvegardes, et en même temps, trouver la faille qui a permis aux pirates d’entrer. Et la question de payer la rançon reste un dilemme terrible. Parce que céder, c’est financer la prochaine attaque.