Surfer anonymement, contourner les blocages géographiques et protéger sa vie privée… le tout, gratuitement. Une étude de Zimperium zLabs a permis de savoir que la quasi-totalité de ces VPN « gratuits », (soit près de 800 applis), sont en réalité des pièges qui exposent vos données les plus sensibles.
Le mythe de la gratuité : si c’est gratuit, c’est vous le produit
Il faut comprendre un truc : un service de VPN, ça a un coût. Il faut des serveurs, de la bande passante, des ingénieurs… Si une boîte vous offre ça gratuitement, c’est qu’elle se paye d’une autre manière. Et cette autre manière, c’est vous.
La plupart des VPN gratuits financent leur service en collectant vos données de navigation. Les sites que vous visitez, le temps que vous y passez… Et en les revendant à des publicitaires. Au final, l’anonymat promis est une illusion totale.
Des failles de sécurité béantes
Et ce n’est pas tout. L’étude a aussi révélé des failles de sécurité d’une gravité alarmante. Beaucoup de ces applis utilisent des protocoles de chiffrement complètement dépassés, des vraies passoires. Ça veut dire que le fameux « tunnel » sécurisé qu’elles sont censées créer est en réalité transparent pour un pirate un peu doué. Pire encore, certaines ne chiffrent même pas du tout votre trafic.
La « fuite de DNS », la trahison ultime
L’une des failles les plus courantes, c’est la « fuite de DNS ». Quand vous tapez une adresse web, votre ordinateur contacte un serveur DNS. Normalement, un bon VPN fait passer cette requête par ses propres serveurs sécurisés. Mais l’étude a montré que la grande majorité des VPN gratuits laissaient cette requête « fuiter » vers les serveurs de votre fournisseur d’accès à Internet.
La conséquence ? Votre fournisseur peut toujours voir tous les sites que vous visitez. Et ça, ça annule complètement l’un des principaux avantages du VPN.
Des virus cachés dans l’application
Et parfois, le danger va encore plus loin. Certaines de ces applis sont de véritables chevaux de Troie. Elles contiennent des virus. Ça peut être un « adware » qui vous inonde de pubs. Ou, bien plus dangereux, un « spyware » capable de voler vos mots de passe ou vos infos bancaires. En pensant installer un bouclier, vous installez en réalité un espion.
La seule option viable : le VPN payant et réputé
Face à ce constat, la conclusion est sans appel. Un service qui touche à la sécurité de vos données ne peut pas être gratuit. La seule solution pour protéger vraiment votre vie privée, c’est de se tourner vers un service de VPN payant, reconnu et audité. Des boîtes comme NordVPN, ExpressVPN ou ProtonVPN, ça coûte quelques euros par mois, c’est vrai. Mais avec eux, le modèle est clair : vous payez pour un service. Et ils s’engagent à ne pas vendre vos données. C’est le prix de la tranquillité. Un investissement minime pour une protection réelle.
