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Almond : La France en première ligne des cyberattaques

Attaques par ransomwares en entreprise

La cybersécurité est confrontée à une mutation rapide et dangereuse. Almond dresse un bilan alarmant dans son baromètre trimestriel. Ce rapport révèle une augmentation sans précédent des cyberattaques. Ransomwares, fuites de données et attaques DDoS ciblent en priorité l’industrie et les infrastructures critiques.

Une explosion des ransomwares en France

Le rapport d’Almond met en lumière une augmentation spectaculaire des attaques par ransomwares en France. Le nombre d’entreprises victimes a bondi de 82 % en un an, bien au-delà de la moyenne mondiale (+29 %). Les cybercriminels exploitent des vulnérabilités mal colmatées et utilisent des outils sophistiqués pour maximiser leur impact. Parmi les groupes malveillants, Lockbit demeure en tête, mais de nouveaux acteurs, comme RansomHub et Play, s’imposent avec des stratégies de plus en plus agressives. De plus, l’activité des infostealers s’intensifie, avec près de 146 738 malwares recensés en 2024.

Attaques par ransomwares en entreprise

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Les infrastructures critiques sous pression

Les entreprises industrielles, y compris les secteurs de l’énergie, de l’aérospatial et de l’agriculture, sont devenues la cible principale des cyberattaques. Cette vulnérabilité inquiète les experts, car un dysfonctionnement de ces infrastructures pourrait avoir des conséquences catastrophiques. En parallèle, les services, la santé et les entreprises technologiques ne sont pas épargnés. En 2024, 539 entreprises françaises ont subi des fuites de données majeures. Ce phénomène confirme une tendance à la hausse. L’intelligence artificielle joue un rôle crucial dans cette escalade. Elle facilite des attaques d’une ampleur inédite.

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La France, cible de choix pour les cyberattaques

La France est particulièrement visée par les attaques DDoS, souvent liées à des tensions géopolitiques. En juillet 2024, le groupe « Holy League« , composé de plus de 70 hackers, a mené une campagne massive contre plusieurs institutions européennes. D’autres collectifs, comme NoNames05(16) ou Anonymous Guys, ont ciblé des entités publiques et privées, notamment lors de la démission du Premier ministre Michel Barnier.

Face à cette menace croissante, Almond rappelle l’urgence de renforcer la cybersécurité nationale. « Le contexte géopolitique et économique très perturbé ne peut que favoriser l’activité des acteurs cyber malveillants« , avertissent Jean-François Aliotti et Olivier Pantaleo, co-dirigeants d’Almond. Un constat qui souligne l’impératif de développer des stratégies robustes pour protéger les entreprises et les infrastructures vitales.

Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.