À l’occasion du Cybermois, Meritis rappelle l’importance des bons réflexes face aux cybermenaces. L’entreprise incite chaque salarié à devenir acteur de la cybersécurité au bureau.
La sécurité numérique n’est plus un sujet réservé aux experts. À l’occasion du Cybermois, Meritis, société de conseil en IT, rappelle que les gestes simples peuvent faire la différence face à la hausse des cyberattaques. Entre vigilance, formation et responsabilisation, l’entreprise place le facteur humain au cœur de la protection digitale. Car chaque clic, chaque mot de passe, peut renforcer ou fragiliser la sécurité collective.
Les salariés, première ligne de défense
Selon la dernière étude de Cybermalveillance.gouv.fr, la sensibilisation progresse mais reste insuffisante. Huit petites entreprises sur dix se disent encore mal préparées à une cyberattaque, et plus de la moitié avouent ignorer l’impact réel d’un incident numérique. Derrière ces chiffres, une réalité : ce sont souvent les employés eux-mêmes qui, sans le vouloir, ouvrent la porte aux intrusions.
Un courriel piégé, un mot de passe faible ou l’usage d’une application non autorisée suffisent. « Chaque geste compte : un simple clic peut compromettre tout un système », souligne un expert Meritis. Le risque s’intensifie avec de nouvelles pratiques malveillantes, comme le quishing (QR codes piégés) ou le smishing, ces SMS frauduleux qui se multiplient.
Les réflexes simples pour limiter les risques
Pour marquer le Cybermois, Meritis a publié neuf commandements de cybersécurité à destination de ses collaborateurs et partenaires. Derrière ce ton volontairement accessible, un objectif : rendre la sécurité numérique concrète et applicable. Parmi les gestes recommandés : réfléchir avant de cliquer, renforcer ses mots de passe, activer la double authentification et effectuer les mises à jour dès qu’elles sont proposées.
L’entreprise rappelle aussi l’importance de séparer usages professionnels et personnels, d’éviter les réseaux Wi-Fi publics et de redémarrer régulièrement ses appareils. D’autres conseils encouragent la curiosité numérique : suivre les alertes de l’ANSSI, s’informer, ou encore partager les bonnes pratiques entre collègues. La sensibilisation devient alors un réflexe collectif, ancré dans la culture de l’entreprise.
Démocratiser la cybersécurité
Meritis souhaite enfin lever les freins liés au jargon technique, souvent perçu comme un obstacle. Pour cela, la société met à disposition un glossaire destiné à décrypter les termes clés du secteur : phishing, ransomware, MFA, shadow IT… Avec la vulgarisation de ce vocabulaire, elle entend rappeler que la sécurité numérique n’est pas qu’une question de technologie, mais de comportements. « La cybersécurité commence par la compréhension », résume un consultant de la firme. Ce message s’inscrit dans une démarche de long terme : transformer chaque salarié en acteur conscient de la protection des données et de la résilience numérique.
Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.